Théâtre et Chanson

Durée : 45 min 

Le spectacle, « La chanson d’un gâs qu’a mal tourné », retrace les chemins empruntés par Couté, tout au long de sa vie : contestataire et tendre, attentif à la misère, plein d’humour et d’ironie.

Sur la scène, deux gâs, clochards célestes, (tantôt à la Kerouac, tantôt à la Beckett) diseurs d’histoires et de chansons, inspirés par le quotidien des rues, des chemins, des villes et des campagnes traversées.

Ils trimballent des morceaux de leurs vies, celles des autres, portées à bras le corps dans leur charrette, avec leur accordéon. Vies chantées et parfois désenchantées.

Complices, nos deux gâs, « chemineux », investissent l’espace public.

Reliés par leurs regards narquois et leur misère, ils sont drôles, fragiles, toujours élégants, par instant poétiques. Comme des impressionnistes, ils nous peignent la toile des destins « à la belle étoile » : une touche d’humour, une touche de romantisme, une touche de quotidien, une touche d’engagement.

Avec leurs « gouaches », leur « gouaille », ils finissent par nous interroger : notre siècle ne serait-il pas un fac-similé du leur ? Puisque les étoiles, bonnes, belles ou mauvaises, n’ont pas changé !

Gaston Couté, chansonnier du début du XXème siècle, « ce petit gars maigriot, aux regards de flamme, aux lèvres pincées était un grand poète. Il allait chantant les gueux des villes et des champs, dans son jargon savoureux, avec son inimitable accent du terroir.

Il flagellait les tartufferies, magnifiait les misères, pleurait sur les réprouvés et sonnait le tocsin des révoltes.

Un grand poète, vous dit-on. »

Adieu de Victor Méric

Avec : Julien Huet et Alexis Tripier 

Sous le regard de Warren Bauwens

Musiques : Catherine Lambert et Julien Huet