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En attendant Godot de Samuel Beckett
25 janvier 19h30 - 21h30
La compagnie présente En attendant Godot de Samuel Beckett, une pièce écrite en 1948 par Beckett, mise en scène par Charles Lee en janvier 2023. Cette pièce est à mettre en lien avec la précédente création de la compagnie, La chanson d’un gâs qu’a mal tourné de Gaston Couté. En effet, les personnages Vladimir et Estragon dans En attendant Godot ressemblent aux deux gâs de ce spectacle. Ces deux personnages sont des clochards célestes qui trimballent leur vie et s’emparent de poésie et la partagent au gré de leur route, pareille à la quête de Vladimir et Estragon dans En Attendant Godot.
En attendant Godot est une pièce visionnaire sur l’état actuel du monde, en résonance avec les thématiques de la compagnie autour de la mémoire et des utopies. Beckett a rédigé cette pièce en 1948, une date qui n’est pas anodine car elle coïncide avec la fin de la Seconde Guerre mondiale et l’apparition de nouvelles tensions entre les Etats-Unis et l’Union Soviétique. Beckett lui-même a subi des privations durant cette période de sa vie en tant que résistant. On peut trouver un écho de ces expériences difficiles au sein de son œuvre, à travers ses deux personnages, vivants dans le présent de la survie.
Dans cette pièce, les personnages de Vladimir et Estragon sont prisonniers du temps, perdant toutes attaches au monde et n’ont plus que leur amitié et l’attente de Godot comme point d’ancrage au réel. La pièce pose des questions sur ce que nous attendons, ce que nous souhaitons garder, quelle issue recherchons-nous, quels rêves et quelle utopie. Pour la compagnie, cette pièce est un reflet de la société actuelle, en mettant en avant les thèmes de la mémoire, des utopies et de la parole engagée.
Mise en scène de Charles Lee
Assistante à la mise en scène : Jade Serbruyns
Avec : Alexis Tripier, Julien Huet, Stéphane Titelein, Julien Graux, accompagnés de deux jeunes garçons.
Régie générale : Julien Cordeuil
Lumières de Flora Bellorini
Costumes et accéssoires : Céline Roucou
Décor de Charlie Vergnaud
Photo de Mylène Kokel